The Shield, série à haut risque

Avant, j'étais plutôt girlie au niveau série : je me délectais des intrigues hospitalo-sentimentales de Grey's Anatomy, de l'histoire comico-glamour de Ugly Betty, des états d'âme des Desperate Housewives... Mais j'ai développé un goût récemment pour les séries un peu dark, complexes et violentes. Après Rome et Dexter, j'ai découvert grâce à Grégoire la série The Shield, et depuis, il est bien difficile de me détourner de mon canapé. Completely addicted !

L'histoire ? Le quotidien d'un commissariat un peu pourri, dans un quartier encore plus pourri de Los Angeles. Les toilettes sont toujours bouchées, le crépi est fatigué, les inspecteurs ont des mini-bureaux encombrés de dossiers papiers... Rien de glamour dans tout ça !

Les scènes sont filmées de manière brute, au plus près de l'action, et l'on suit la Strike team, brigade de choc de Vic Mackey, à la traque aux méchants de tous poils. Mackey, c'est un bouledogue, un ripou auquel on s'attache malgré soi. Ses méthodes violentes sont plus que discutables, c'est un partisan de l'adage "oeil pour oeil". C'est également un stratège qui fait régner sa loi dans le quartier à haut risque de Farmington.

Les histoires sont souvent assez glauques mais passionnantes et on est collé à son siège, complètement sous tension. Les autres personnages sont très fouillés et intéressants. Ils composent une galerie hétéroclite de flics honnêtes qui s'encanaillent, de ripoux qui se révèlent avoir le sens de l'honneur. Bref, ils ne sont jamais là où on les attend.

Evidemment, si vous êtes réfractaire à la violence, il vaut mieux passer votre chemin. Attention néanmoins : on est piégé par The Shield dès le pilote. A bon entendeur...